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Pour clôturer son cursus, après de longues années passées à étudier sans relâche en vue des examens, le stage de fin d’étude est un passage obligatoire qui valide le master visé. Celui-ci peut durer de 3 à 6 mois et dans le meilleur des cas, déboucher sur une embauche. La rédaction CTN vous donne les bonnes pratiques et astuces pour trouver le stage qui vous conviendra le mieux et vous propulsera dans le monde pro en un clin d’œil.
Beaucoup angoissent à l’idée d’avoir à réaliser un stage à la fin de leurs études, de peur de ne pas en trouver un à temps, de ne pas trouver LE poste qu’ils souhaitent plus que tout dans l’entreprise de leurs rêves, de ne pas s’y plaire ou encore de ne pas être à la hauteur. Il est important de mettre toutes ces peurs de côté et de se lancer dans la recherche du stage, qui exige plus de temps qu’on ne le croit. Bien-sûr, il ne s’agit pas de s’engager sur un champ de bataille désarmé et sans provisions.
Première étape : savoir où l’on va
Association, agence, start-up, grand groupe ? Même si vous ne savez pas exactement ce que vous voulez, vous savez sans doute ce qui ne vous intéresse pas. Votre choix doit dépendre de votre personnalité et de vos attentes car chaque structure à ses spécificités.
Pour ceux qui souhaitent partir à l’étranger, il faut juste s’assurer d’avoir les compétences linguistiques requises et se projeter rapidement, notamment sur le coût de la vie sur place et les formalités administratives, etc… Vous pouvez également chercher des entreprises françaises sur place. L’avantage, c’est que cela vous permettra de vous démarquer.
De plus, mieux vaut être stratégique et ne pas perdre de vue qu’il s’agit probablement de votre dernière expérience en tant que stagiaire avant de faire le grand saut dans le monde professionnel. Ainsi, cette étape décisive est à prendre en considération comme s’il s’agissait d’un premier emploi. Par conséquent, s’il est bien de postuler dans des entreprises renommées, il ne faut pas se leurrer en se disant que cela assurera une embauche chez un futur employeur ; ce qui est réellement important, c’est vos missions. Assurez-vous alors qu’elles vous confèrent des responsabilités qui vous resserviront à l’avenir.
Dans tous les cas, le mieux à faire est de cibler ses demandes et d’effectuer des requêtes filtrées par poste ou par secteur. Il est bon de dresser une liste de 10 entreprises minimum qui vous intéressent et vous correspondent plutôt que d’envoyer des CV à la chaîne.
Deuxième étape : préparer ses munitions
Faire de l’effet au premier contact, ça se travaille ; maintenir le contact aussi.
Tout d’abord préparez un CV numérique concis et original, qui conservera une bonne qualité à l’impression. Il est inutile de tout mettre sur votre CV, appuyez vous sur LinkedIn pour l’étayer davantage mais gardez aussi des choses à dire sur vous lors de l’entretien. N’hésitez pas à faire plusieurs CV pour les adapter à vos différentes candidatures. Ensuite, votre lettre de motivation doit être personnalisée selon l’entreprise, et sans être trop longue, elle doit montrer au recruteur votre détermination à l’accomplissement de vos projets, ainsi que la place que cette entreprise occupe dans votre plan de carrière. Elle doit également montrer que vous savez écrire alors aucune faute ne sera tolérée. D’une manière générale, votre discours doit communiquer à l’entreprise vos aspirations professionnelles de façon cohérente et persuasive. N’hésitez pas à parler de vos travaux et de vos projets hors cadre universitaire si cela est pertinent car votre connaissance d’un domaine qui vous passionne donne une vraie valeur ajoutée à votre profil. Aussi, travaillez votre mail d’accroche. Il doit être professionnel mais sympathique, ne soyez pas ennuyant et donner à votre interlocuteur l’envie d’en voir plus.
Par ailleurs, assurez-vous d’avoir votre profil à jour sur tous les réseaux sociaux, c’est primordial. Faites du nettoyage si nécessaire et des réaménagements pour avoir une e-réputation sans tâches.
Rassemblez vos travaux. Quand on travaille dans la communication digitale, avoir un portfolio est un plus. Il faut être capable d’en envoyer un si le recruteur le demande, ou dans le cas d’une candidature spontanée.
Enfin, faites preuve de réactivité en répondant rapidement aux offres, mais aussi aux mails et appels.
Troisième étape : les entretiens
Vous avez été rappelé pour un entretien, le plus dur est passé.
Les entretiens peuvent-être physiques ou virtuels (au téléphone ou en appel visio). La plupart du temps, le premier entretien se déroule avec les RH, cependant il peut arriver qu’il ait lieu directement avec le patron. Ce qui est souvent le cas dans les start-up. Dans tous les cas, il faut être prêt. Pour cela, cultivez-vous sur l’entreprise pour la connaitre sur le bout des doigts afin d’être apte à répondre à toutes les questions, et montrez que vous saurez vous intégrer auprès de vos collaborateurs. Ne vous présentez pas à l’entretien les mains vides et prenez des notes pour vous montrer rigoureux et professionnel. Réfléchissez au préalable à des questions à poser durant l’entretien pour montrer votre intérêt et votre curiosité.
Par ailleurs, certaines entreprises font passer des tests. Il n’y a pas de raison d’en avoir peur, il s’agit souvent de tests de personnalité pour évaluer votre capacité à vous intégrer à une équipe, de tests de culture G, ou de logique. Dans le cas d’un test de personnalité, il faut surtout éviter de mentir et rester naturel.
Enfin, durant le stage soyez proactif et force de proposition, c’est ce que recherchent les entreprises ! Puis, n’hésitez pas à demander des retours ou des recommandations à vos collègues.