Growth hacking : qu’est ce que c’est ?

Growth hacking : qu’est ce que c’est ?

Le Growth hacking. On entend depuis quelques années ce terme un peu partout sans vraiment savoir ce que c’est. Le Growth Hacking est un ensemble de techniques, une méthodologie, une stratégie, dont l’objectif est la croissance rapide d’un service ou d’un produit par tous les moyens.

L’objectif d’une stratégie de growth hacking est d’acquérir du trafic, de générer des conversions, et donc des revenus. Tout tourne autour de l’optimisation du « tunnel de conversion ». Pour cela, les growth hackers utilisent des « hacks ». C’est-à-dire qu’ils créent des expériences et évaluent les résultats en permanence afin d’ajuster leur stratégie. L’enjeu est de réussir à automatiser rapidement les leviers de croissance les plus performants, notamment en utilisant le « test and learn ».


✍ La méthode AARRR pour driver sa stratégie de growth marketing

Cette matrice a été pensée en 2007 par l’américain Dave McClure, entrepreneur et business angel de plus de 500 start-ups. Cette méthode lui a permis de se focaliser sur les 5 étapes cruciales à suivre pour optimiser le funnel de conversion des entreprises.

Acquisition :

Les efforts de la stratégie de growth marketing portent tout d’abord sur l’acquisition de nouveaux leads pour développer votre portefeuille de prospection et identifier de potentiels acheteurs.

Activation :

Après avoir acquis une bonne visibilité sur le web, cette étape cruciale du growth hacking permet de déterminer la maturité et l’intérêt du lead pour un produit et/ou service. L’enjeu est de transformer les visiteurs du site web en utilisateur. Il faut alors faire matcher ses besoins avec notre offre ! Cela passe donc par une expérience utilisateur engageante et plaisante.

Rétention :

Grâce au déploiement de stratégies d’acquisition efficaces, certains des utilisateurs ont été activés ou ne vont pas tarder à l’être. Ils ont adopté le produit et/ou service en question et ont laissé leurs coordonnées de contact via la landing page mise en place à l’étape « activation ». Il faut donc chercher à fidéliser les users dans la durée !

Referral : 

Il est à présent temps de passer à la vitesse supérieure en pensant “referral”. Autrement dit, c’est le moment où les utilisateurs se transforment en ambassadeurs.

Rien de plus simple grâce au bouche à oreille… sur internet.

Revenue :

La dernière étape de la stratégie de growth hacking contribue à générer et à augmenter les revenus par utilisateur. 

Vous l’aurez compris, chaque étape du funnel de conversion est un levier de croissance qui assure une vision globale du cycle de vie client et qui contribue à construire un ensemble de valeurs.

? Le saviez-vous ?

Le concept du growth hacking est né au début des années 2010 dans la Silicon Valley. C’est un certain Sean Ellis qui a inventé le terme « growth hacking ».

Il travaillait à l’époque chez Dropbox mais souhaitait voguer vers d’autres horizons. Il a donc entrepris de recruter son prédécesseur. Il s’est alors retrouvé face à une impasse : l’intitulé de son poste n’existait pas. Ses missions consistant en beaucoup plus que du marketing, il a créé THE intitulé de poste associé au growth marketing : le growth hacker.



?‍? Quel est le profil du growth hacker ?

D’après Wizbii blog emploi, le growth hacking est plutôt un état d’esprit. Pour exercer, il faut être curieux, innovant, et ne pas avoir peur de tester de nouveaux leviers. Le growth hacker a des compétences en développement web et en marketing. Une double casquette indispensable pour analyser les données qu’il aura récoltées grâce aux différents systèmes de « tracking » qu’il aura mis en place.


? Les campagnes de growth hacking qui ont marqué un tournant décisif pour les réseaux sociaux

Exemple de growth hacking #1 –  Youtube

Youtube a proposé à ses utilisateurs de poster leurs vidéos directement sur leurs propres sites ou blogs via la fonction « embed » afin de booster rapidement les statistiques de la plateforme. Vous l’aurez deviné, c’est donc du « referral ».

Exemple de growth hacking #2 – Facebook

Vous connaissez sûrement les débuts du géant des réseaux sociaux. Mais connaissez-vous toute l’histoire ? 

Mark Zuckerberg a tout d’abord hacké l’intranet de Harvard pour accéder à toutes les photos d’identité des étudiants (et il a frôlé l’expulsion !). Il a ensuite utilisé les mails de l’université pour développer sa base utilisateurs puis les a encouragé à mentionner leurs contacts e-mails dans les publications. Ainsi les personnes mentionnées, curieuses de savoir ce qu’on disait à leur sujet, se sont inscrites à leur tour sur le réseau social.

Exemple Growth Hacking #3 – Twitter

Pour finir, voici un exemple d’action de growth hacking liée à l’étape « rétention ». Twitter a constaté qu’un grand nombre d’utilisateurs s’inscrivait sur le réseau social mais n’étaient plus actifs sur leur compte au bout de quelques temps. Grâce à l’analyse de son activité, Twitter a pris conscience que la majorité des comptes inactifs appartenait à des utilisateurs qui avaient un nombre de followers inférieur à 20. Pour améliorer la rétention de ses utilisateurs, Twitter a donc proposé à ses nouveaux inscrits une liste de personnes de leur carnet de contacts à suivre. Suite à quoi la proportion d’utilisateurs inactifs a fortement diminué.

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Les étudiants du master CTN 2021-2022

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